lundi 7 novembre 2011

La méthode.

(Article destiné à être complété et/ou modifié)

Liminaires

M'aider de mon iPad dans la gestion de ma classe m'a apporté énormément de rigueur. A vrai dire, pour quelqu'un comme moi, fondamentalement désordonné, ce simple fait justifie à lui seul l'utilisation de la tablette au quotidien. J'ai donc mis progressivement dès ce début d'année une méthode de travail qui ne vaut pas plus qu'une autre mais qui peut sans doute apporter un tant soit peu à des personnes en demande de rigueur, des jeunes instituteurs débutants ou nouveau arrivant sur un niveau de classe correspondant au mien. Quoi qu'il en soit, il ne faut y voir aucune marque de prétention. J'ai été remplaçant court pendant pratiquement toute ma carrière et j'ai pu constater combien certaines pratiques de titulaires méritants étaient plus efficace à l'extrême que mes pauvres interventions. Mais bon j'ai travaillé et si quelqu'un peut en profiter ce sera tant mieux.

Je vais faire référence dans un premier temps à ma méthode générale de travail. J'y ferais parfois allusion à telles ou telles applications iPad voire même occasionnellement à un logiciel externe, généralement sur mac plateforme sur laquelle je travaille. Sachez tout de même que la finalité de ce blog est de proposer une description détaillée (à l'aide d'images, de vidéos...) des applications en question. On tendra donc vers l'exhaustivité la plus grande possible compte tenu du temps dont je dispose, sans perdre de vue bien entendu qu'une vraie complétude est forcément utopique...

Je rappelle que je suis titulaire (de droit local...) d'une classe de cm1/cm2 de 24 enfants de milieux privilégiés dans un lycée français de la banlieue de Madrid. J'y suis tributaire d'un emploi du temps particulier (en plus de la complexité relative de la gestion combinée cm1/cm2) puisque dans le cadre des conventions de la MLF les enfants de ma classe disposent de 5 heures de langues qui amputent donc considérablement les 27 heures hebdomadaires. On peut néanmoins considérer qu'en dehors d'être une chance pour les enfants, ceux-ci sont en général capables de compenser grâce au suivi que leur autorise leur milieu social et/ou familial. 

Marc le Bris

Mon apport ne réside que dans l'utilisation de l'iPad en classe de la manière la plus judicieuse dont je suis capable. Je ne suis pas du genre à « réinventer la roue » et il faut bien comprendre que l'essentiel de mes enseignements vient du fabuleux travail d'un enseignant breton Marc le Bris (MLB) Ce dernier a conçu en mathématiques un ensemble de fiches qui a la particularité de suivre et même dépasser les programmes et utilisables tant en cm1 qu'en cm2. Il faut en effet croire que MLB a "fréquenté" les classes doubles et sans doute uniques même.

Mais c'est en français que le travail de MLB montre sa grandeur. Il ne s'agit en effet plus de simples fiches mais bien d'une méthode complète agrémentée d'une progression annuelle thématique, découpée hebdomadairement, parfaitement cohérente, qui ne laisse rien aux méthodes réputées utilisées habituellement dans les classes françaises et qui va même plutôt à l'inverse en proposant un niveau d'exigence avec lequel il fait bon travailler. On remarquera notamment une sélection de textes de très haut niveau qui familiarisera nos « chères têtes blondes » dans leurs plus jeunes années avec Camus, Loti... Mais aussi -n'oublions les «autres classiques»- avec Goscinny (Astérix, Le petit Nicolas...), la comtesse de Ségur... Bref, efficacité, rigueur, cohérence, expérience et exigence, voila qui résume au mieux la méthode de MLB. Cerise sur le gâteau, la méthode est gratuite et proposée sur le net à cette adresse. Vous pourrez aussi vous procurer directement sur demande auprès de MLB le fichier d'orthographe qui accompagne la méthode. 

Je couperai court de suite à la remarque qui vient en général à ce stade de la conversation : oui, c'est une méthode classique, très classique même. Sans doute un peu hors des clous de l'innovation à la mode Education Nationale. Mais j'apprécie cette rigueur. Enfin, si j'en crois mon année passée, les résultats sont là. Pour le reste chacun est libre de penser ce qu'il veut. Ce qui reste certain est qu'il vaut toujours mieux parler de ce que l'on connait n'est-ce pas...? Point barre.

Utilisation

Comme déjà dit, la méthode de MLB est découpée chronologiquement par semaines (37) et transversalement par domaines (lecture, grammaire, conjugaison, orthographe, vocabulaire).

En pratique, chaque fin de semaine, je constitue un dossier de travail sur lequel je colle en première page l'emploi du temps de la semaine. Il ne s'agit pas d'autre chose que d'un emploi du temps hebdomadaire classique (même si la distribution des heures est annuelle, il reste tout de même beaucoup plus aisé de travailler par semaines) dans lequel on laisse des trous que l'on remplis en fonction des apprentissages prévus dans la semaine. Si elle est bien respectée, cette méthode a le mérite de remplacer avantageusement le cahier-journal tout en donnant une visibilité plus grande pourvu que l'on prenne le soin d'actualiser ce qui n'a pas été fait ou ce qui a été remplacé.

L'année précédente j'avais l'habitude d'utiliser pratiquement telle quelle la méthode MLB. Elle est en effet conçu pour être directement utilisée avec notamment la recopie d'une trace écrite déjà constituée. Néanmoins, j'ai cette année un groupe classe plus hétérogène que le précédent avec notamment un groupe cm1 considérablement plus lent dans la copie, même pour des leçons plus courtes que les cm2. Pour ne pas en arriver à l'aberration d'un temps de classe uniquement consacré à la copie au détriment des exercices et sur le conseil d'une collègue, j'ai adapté les leçons de MLB sous la forme de leçons à trous s'appuyant sur les apprentissages précédents. Les enfants sont mis à contribution au début de chaque séance, par groupe de deux, pour compléter seuls leur leçon à trous à partir des éléments discutés antérieurement et donc, des apprentissages précédents. Je tiens à souligner que cette méthode ne peut convenir qu'en début d'année afin d'éviter les découragements possibles, mais qu'elle ne saurait perdurer tout au long de l'année. Je suis d'ailleurs, en ce début de deuxième période, déjà en train de remettre en question cette façon de faire pour en revenir à une copie plus classique.

Chaque enfant reçoit en début de semaine une feuille d'exercices (extraits de la méthode) en adéquation avec les compétences étudiées qui sera travaillée en classe ou à la maison en devoirs.

En orthographe, la démarche est différente : la leçon donnée en début de semaine fait ensuite l'objet d'un réinvestissement quotidien à l'aide de phrases bien choisies et corrigées collectivement. Le vendredi, les enfants font la grande dictée de la semaine qui comporte autant que possible un réinvestissement de tous les apprentissages en grammaire, conjugaison et orthographe depuis le début d'année.

En mathématiques, je préfère réunir ou reconstruire les documents qui me conviennent à partir certes du travail de MLB mais aussi d'autres sources qui me semblent également pertinentes. Les livres de classe ne sont utilises que sporadiquement pour y trouver des exercices adaptés.

Hebdomadairement et sans prévention, les enfants sont évalués sur les acquis de la semaine précédente par le biais de petits exercices que je reconstitue pour l'essentiel.

Quant à la découverte du monde, l'histoire et les sciences, je dois avouer ne pas avoir trouvé de solutions valables pour gérer simultanément deux enseignements différents à deux niveaux différents. Sur proposition spontanée de deux de mes collègues, il a donc été décidé de décloisonner : dans les domaines concernés les cm2 sont entièrement pris en charge par mes collègues et je m'occupe des enseignements de cm1. Que ce soit en sciences ou en Histoire / géographie (pour résumer...), je constitue des dossiers à partir de ressources glanées en général sur le net et que j'adapte ou modifie en fonction de mes souhaits mais aussi du temps dont je dispose. En effet, compte tenu de mes 5 heures de langues et du fait que mon emploi du temps est par définition contraint, j'ai du malheureusement quelque peu réduire mon horaire dans ces matières d'éveil. Ceci étant, je trouve dans ce réduction d'horaire la motivation et la justification de mes enseignements iPad. En effet que ce soit seul ou avec ma "collègue de sciences" (avec laquelle je travaille en duo en classe pour mes cm2), nous compensons le manque de temps par un enseignement visuel et beaucoup plus parlant, que les enfants apprécient par dessus tout et dont ils s'imprègnent de façon plus que satisfaisante. Il est évident que cela se fait au détriment de traces écrites. Mais étant adepte, dès que possible, de la leçon copiée, je considère que mes enfants écrivent déjà beaucoup et que nous pouvons donc pas conséquent nous accorder tous cette liberté qui ne se fait pas de toute manière au détriment de l'acquisition des compétences.

Chaque semaine, en plus de l'emploi du temps collé, on trouvera donc dans le dossier :

  • La lecture de la semaine (une ou deux feuilles).
  • La leçon de grammaire (une feuille).
  • La leçon de conjugaison (une feuille).
  • La leçon d'orthographe (une feuille).
  • La feuille des exercices de la semaine (une feuille).
  • L'évaluation des acquis de la semaine précédente.
  • Les leçons et exercices de mathématiques.
  • Et enfin, le cas échéant, des images (cf. Travail sur Alfred Manessier en arts visuels en semaine 8) et des vidéos (cf. Le cycle de l'eau en semaine 9) ou autres.

Le travail sur iPad : intérêt général.

Le dossier étant constitué et avant de rentrer dans le détail des applications utilisées, il me semble important s'exposer l'installation et les premiers avantages évidents de l'utilisation de la tablette. Je ne dispose donc que d'un seul appareil (le mien) connecté via un connecteur propriétaire sur mon vidéo-projecteur accroché au plafond de ma salle de classe. Il faut et attentif ici à une chose. Avant que mon projecteur ne soit attaché au plafond, je l'utilisais posé sur une table de classe au 3/4 de la profondeur de celle-ci. Je disposais alors d'un angle de projection conséquent très agréable. Au retour des vacances de la Toussaint, mon projecteur était accroché en depuis du bon sens à une distance trop faible ayant réduit de moitié la taille de la projection. Attention donc à ce paramètre si vous deviez être finalement concerné par une telle installation.

Enfin, je vous rappelle que j'ai dû jailbreaker mon appareil pour les raisons exposées dans ce billet.
Mon accès internet à l'école est bridé par un logiciel de contrôle de contenu qui ne m'autorise pas l'accès à certains sites, notamment à YouTube.

L'utilisation de l'iPad présente d'emblée des avantages évidents. On notera :
  • Plus de craie, donc plus d'air saturée de poudre suspecte, plus de vêtements sales...
  • Plus de problèmes de couleur. En utilisant les applications adéquates l'écran devient un tableau interactif avec les couleurs souhaitées. En cas d'absence de couleur dans l'app utilisée, il suffit de mettre en place un système de code, par exemple tout ce qui est souligné le sera en rouge et tout ce qui est en gras sera écrit en rouge également.
  • Un magnétisme évident des enfants pour la chose informatique. Les images, les vidéos, les animations, la simple correction orthographique automatique...
  • La correction automatique justement que les enfants voient en action de façon répétée. Une anecdote peut en montrer l'utilité : en cours d'analyse grammaticale sur le traitement de texte iPad Pages, un «fem» (féminin abrégé) reste en rouge. Un premier enfant fait remarquer qu'il manque un accent. Mais l'abréviation reste en rouge. Finalement on finit par remarquer qu'il fallait mettre un point à la fin de l'abréviation pour suivre les règles typographiques habituelles, "fém." Merci la correction orthographique.
  • Un accès direct à l'environnement numérique de travail beneyluschool.net de la classe (ENT, nous y reviendrons) pour y écrire les devoirs en temps réel et en même temps que les enfants sur leurs agendas. Ils seront dès lors accessibles sur le blog pour les plus lents, absents...
  • Une centralisation possible dans l'iPad de tous les documents nécessaires (PDF, images, vidéos, sons et musiques éventuellement...), facilement imprimables via une app tierce comme Dropbox par exemple. Je ne conserve de documents papiers qu'en cas de photocopie impromptue et évidemment d'inspection. Le tout tient dans un appareil de la taille d'un petit livre fin et encore ne je dispose pas d'un iPad de 2e génération.
  • La possibilité de donner immédiatement corps sous forme d'images à des termes difficiles rencontrés par exemple dans un texte de lecture. Les enfants peuvent immédiatement voir ce qu'ils ne comprenaient pas et s'en imprégner. Il est également possible d'enregistrer en direct des photographies de l'écran (une photographie externe est impossible sur l'iPad 1 qui ne dispose pas d'objectif) ou même de vidéos de ce que l'on est en train de faire. On imagine donc la facilité de production de tutoriels ou autres outils d'apprentissage similaires. Conformément à la doctrine du tout iPad, ce sera d'ailleurs la méthode de présentation de quelques-uns de mes tutoriels le moment venu.
  • La possibilité de surligner, de souligner, de dessiner, de compléter ou même simplement d'annoter des documents en direct. Non seulement cela autorise-t-il une homogénéité absolue dans la tenue et la présentation des cahiers des enfants (chacun sait exactement quoi faire et où et ce de manière beaucoup plus variée que sur un tableau noir sur lequel, par exemple, on ne peut pas surligner) mais on peut également au besoin, mettre directement en ligne les leçons que l'on vient d'écrire en même temps que les enfants. Chacun peut par conséquent bénéficier le soir même de la leçon sur le blog de classe en cas de manque quelconque.
  • Evidemment, la possibilité de rendre ses cours interactifs par le biais de photos / vidéos (en Histoire / Géographie, sciences par exemple mais aussi et surtout peut-être en arts visuels), ou d'applications tierces en tous domaines. Il est fréquent que les app en question soient relativement ludiques ce qui rend le travail plus agréable et suscite même la plupart du temps une demande de la part des enfants eux-mêmes.
  • Enfin, mais cette liste pourrait s'allonger à loisir, disposer d'un iPad en classe, surtout connecté à internet si possible, c'est avant toute autre chose disposer d'une banque de données illimitées immédiatement accessible. Un mot inconnu ? iPad sert de dictionnaire. Une conjugaison non maîtrisée ? iPad répond de suite... Etc. C'est aussi l'occasion d'étudier avec les enfants les limites de l'Internet et de la fiabilité de ses informations. On donnera en exemple la foison d'images de synthèses présentées dans la rubrique « images » de Google. On apprendra aux enfants à faire la différence avec des images véritables ou pour le moins crédibles.

Les applications utiles.

Maintenant que la méthode est à peu près circonscrite (mais je m'autorise bien entendu, au fur et à mesure de mon temps disponible et des informations complémentaires qui me viendraient à l'esprit, à compléter, modifier, arranger cette présentation très imparfaite au besoin), je vous propose de vous présenter les fameuses applications iPad qui ne sont si utiles et qui ne manqueront pas de se montre indispensables à tout enseignant téméraire. Je ne présente ici qu'une description très générale des applications mais le avec le temps vous aurez progressivement accès à une page par application rentrant dans les détails ses fonctionnalités et de l'utilisation que j'en fais en classe.
En voici donc une liste que j'ai tenté de classer par ordre décroissant d'importance à mes yeux :
  • Cydia : jailbreaker un iPad ne fait rien en soit. Tout l'intérêt vient de l'alternative à l'app store qu'offre ce jailbreak. Une fois votre appareil « modifié », vous constaterez l'apparition d'une nouvelle icône nommée Cydia. Cette application tierce vous donnera accès à une boutique alternative dans laquelle vous pourrez, entre autre, acheter à des prix modiques les applications qui transformeront votre iPad en un instrument d'enseignement efficace.
  • DipslayOut : c'est l'élément que j'ai de suite achetée et qui a justifié, à lui seul, le jailbreak de mon iPad. Vous remarquerez que je n'ai pas parlé d'application en l'occurrence mais bien d'élément. DisplayOut est en effet un « tweak » (que je traduirais au mieux comme « option supplémentaire de réglage ») qui va vous permettre, malheureux possesseurs d'iPad 1ère génération, de contourner la limitation d'affichage imposée par Apple. Grace à ce tweak pour pourrez en effet (et enfin !) projeter, via votre vidéo-projecteur, l'intégralité de votre écran en mouvement. Il offre également des options de réglages comme le zoom, l'échelle, le rapport d'affichage, etc. La seule limitation que je lui connait aujourd'hui est qu'il ne reproduit pas l'OpenGL utilisé notamment par Google Earth. L'application suivante, DisplayRecorder, nous permettra de lever partiellement cette limitation.
  • DisplayRecorder : DisplayRecorder est une fabuleuse application qui enregistre à la demande, et à la qualité souhaitée, une vidéo de ce que vous êtes en train de faire sur votre iPad. Il est possible de visionner les touchés d'écran sous la forme de points discrets. Cette app ne semble n'avoir aucune autre limite que celle de la taille des fichiers générés. Mais ce problème lui est indépendant, toute vidéo étant par définition "phagocyteuse" de mémoire de stockage. On notera que DisplayRecorder enregistre l'OpenGL. Par conséquent, pour contourner le problème que connaît DisplayOut, on pourra enregistrer l'animation Google Earth pour le projeter ultérieurement. La flexibilité n'est certes pas la même qu'une projection immédiate mais il redevient possible de projeter de l'OpenGL. Il aurait été dommage de se passer de ce merveilleux outil d'exploration géographique qu'est Google Earth. C'est avec cette app que je « filmerai » tous les tutoriels de ce blog.
  • Photo crop : une simple application de rotation et de découpage d'image. Elle ne fait pas grand chose d'autre mais elle le fait bien et est surtout très utile. Il arrive effectivement souvent d'enregistrer des photos dont le contenu "dépasse" ce qui est utile ou que l'orientation rend inutilisable.
  • Goodreader : si vous ne devez posséder qu'une seule app, c'est bien celle-là, d'autant qu'elle est l'une des seules de l'app store à autoriser la projection via connecteur VGA sans jailbreak. Goodreader est en quelque sorte le couteau suisse de l'iPad. C'est une solution de stockage, de gestion et de visualisation de toute sorte de fichiers, du pdf, en passant par les images et mêmes les vidéos. Mais ce qui fait à mon sens le grand intérêt de cette app est la possibilité qu'elle offre d'annoter, souligner, surligner, compléter, écrire et dessiner sur les pdf. Tous mes documents sont tapés sur Pages Mac puis exportés au format pdf. En les projetant aux enfants, je peux avec eux les lire, corriger les d'exercices, remplacer des photocopies couteuses (ou des photocopieuses défaillantes...), surligner les passages importants des leçons, dessiner pour montrer les liens entre mots (les accords par exemple), etc. Et je ne fais ici qu'effleurer l'ensemble des possibilités de l'app. Bref, un absolu incontournable.
  • Penultimate : même si ce n'est pas sa vocation première, c'est à mon sens le meilleur tableau interactif de l'iPad à l'exception près -notable- qu'elle ne gère pas le clavier et que sa résolution et sa réactivité ne sont pas suffisantes pour remplacer une utilisation quotidienne du tableau. Néanmoins, pour tout ce qui est calcul, schéma, croquis... c'est l'instrument idéal.
  • Pages : le traitement de texte propriétaire de l'iPad est une adaptation très allégée -mais néanmoins suffisamment complète- de l'app éponyme sur Mac. Je m'en sers pour tout ce qui est leçon, devoirs, corrections. Elle rend la copie des enfants indépendante de l'écriture de l'enseignant et la présentation uniforme. Je n'ai pas encore trouvé comment gérer la couleur et je ne sais d'ailleurs pas si c'est possible. J'ai donc mis en place un système de codes simples où ce qui est souligné doit l'être en rouge par les enfants et ce qui est en gras doit être écrit en rouge par les enfants. Par ailleurs, une fois la trace écrite terminée, une petite manipulation permet de mettre le fichier, exporté au format pdf, en ligne sur le blog de classe où il sera consultable par les retardataires, absents, etc.
  • Reeldirector et / où iMovie : deux app de montage vidéo qui gèrent également le son. Les deux ont leurs avantages et inconvénients. Reeldirector est directement disponible sur iPad 1 et offre une option de zoom. Par contre, il n'exporte que dans une qualité qui peut ne pas être suffisante pour certains détails. iMovie lui, n'est officiellement pas disponible sur iPad 1. En réalité, il est nativement compatible et il existe une bidouille qui le fera fonctionner sans aucune restriction sur votre « précieux 1 ». Pas d'option de zoom mais une option d'exportation en HD fort appréciable qui sur-compense la légère diminution apparente de la taille de l'écran. Pour cette raison, je le préfère à Reeldirector.
  • Blogsy : une excellente app de blogging. Elle permet 90 % de ce que votre plateforme de blog habituelle sur ordinateur vous autorise. Mais comme on est sur iPad, la publication sur le vif est plus facile même si je ne m'en sert que rarement dans cette situation. Reste que fidèle au "tout iPad", je préfère y blogger que d'allumer mon ordinateur portable.

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